Communiqué de l’IFLRY – La Fédération Internationale de la Jeunesse Libérale (IFLRY) est profondément concernée par les rapports internationaux de ces derniers jours en provenance du Venezuela. Les protestations pacifiques qui ont débuté, ce 12 février, dans plusieurs villes vénézuéliennes ont dégénéré en heurts violents conduisant à des morts inutiles, des détentions et des arrestations de la part du Gouvernement en place.
L’IFLRY condamne avec la plus grande fermeté les mesures de répressions conduites par les autorités gouvernementales sur les manifestants pacifiques, en particulier les étudiant(e)s, qui ont dénoncé les attaques contre les libertés fondamentales, les inégalités sociales et économiques et la prolifération de la criminalité. Le droit de manifester et la liberté d’expression sont l’expression même des droits de l’Homme.
L’IFLRY est particulièrement inquiète des rumeurs de blocage des différents réseaux sociaux comme Twitter. Comme les médias publics et privés sont soumis à la censure et aux intimidations, nombreu(x/ses) sont les vénézuélien(nes) qui basculent sur les réseaux sociaux afin de se tenir informé(e)s.
Toute tentative des autorités visant à couper l’accès aux informations doit être sévèrement réprimandée. Les Jeunes Libéraux et Radicaux du monde entier appellent à la libération des manifestants pour les droits civiques, des meneurs étudiants ainsi que des chefs de file de l’opposition détenus arbitrairement. Pour l’IFLRY, le Gouvernement vénézuélien a agi de manière disproportionnée et en dehors du champ démocratique. L’IFLRY invite ses partenaires du monde entier à faire pression en vue d’une solution pacifique et démocratique et continuera à pointer toute dérive.
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